Dolores Cannon

Il faudra attendre 2017 pour lire les premières traductions en français de quelques-uns de ses livres. Elle a créé sa propre maison d’édition en 1992, pour être libre de compiler et de raconter ses découvertes sans passer par les romans dits de science-fiction pour nous partager son savoir.

Pionnière de la régression dans les vies passées, cette femme est déjà apparue dans ma vie il y a quelques années en arrière. Une amorce dans mon parcours où je la vois réapparaître ces derniers jours dans plusieurs vidéos, sur différents sites, avec l’envie de regrouper ici des sources vers lesquelles se tourner pour accéder à sa vie, son œuvres, ses témoignages recueillis, ses enseignements, ses révélations, à travers les supports et traductions que voici présentés.

Un site en français lui est dédié. Je vous mets, ajoutés au lien, les titres des chapitres qui présentent le parcours incroyable de cette femme et surtout les univers dans lesquels elle nous emmène si l’on est ouvert d’esprit ou prédisposé à ce monde aussi vaste et présent qu’il nous est caché.

  • Carrière de Dolores Cannon
  • Partie 1: Petite enfance et pré-hypnose
  • Partie 2: Première exposition à la réincarnation
  • Partie 3: Pratiquer l’hypnose à plein temps
  • Partie 4: Le « Subconscient » et l’hypnose de soin quantique
  • Partie 5: Jésus et les Esséniens
  • Partie 6: Un système de croyance qui s’élargit
  • Partie 7: Nostradamus Contact Dolores
  • Partie 8: Les OVNIS, les extra-terrestres et la vie sur d’autres planètes
  • Partie 9: Les Arcanes de l’Univers
  • Partie 10: Les Trois Vagues de Volontaires
  • Partie 11: Le voyage continue

https://dolorescannonfrance.wordpress.com/

Une présentation de son livre « Les gardiens – Comprendre la présence des extraterrestres au-delà des abductions », par Marc Vallée sur Nuréa TV, pour échanger avec lui sur l’ouvrage paru en version francophone aux Editions Ariane, dont Marc est le fondateur.

Figure incontournable de l’ufologie mondiale, Dolores Cannon a connu une carrière de plus de 4 décennies, au cours desquelles elle a travaillé avec des milliers de clients lors de séances d’hypnothérapie régressive, expériences à partir desquelles elle a acquis un état d’information remarquable sur la vie dans l’Univers. Ses travaux dans le champ de l’hypnose régressive nous permettent maintenant une étude approfondie de ces phénomènes et de comprendre beaucoup mieux les raisons de la présence extraterrestre sur Terre. Dans ce livre, l’étude de cas étalée sur plus de dix ans porte sur des sujets tels que : les occurrences de temps manquant ; les vaisseaux spatiaux en provenance d’autres dimensions et d’autres plans d’existence ; la collaboration et les trocs entre les extraterrestres et le gouvernement, …

Une autre vidéo que j’ai aimée, très instructive, où Dolores Cannon est interviewée par Lilou Mace , en 2011, sous-titrée en français.

Dolores Cannon est une thérapeute américaine spécialisée en hypnose régressive dans les vies antérieures. Elle développa sa propre technique, l’Hypnose Régressive Quantique (Quantum Healing Hypnosis Therapy ). Sa carrière dura presque 50 ans, passant les 3 dernières décennies à enquêter et écrire de nombreux ouvrages (18 en tout) sur des concepts divers et variés tel que le passage de la vie à la mort, la réincarnation, les origines de l’humanité, les OVNIS, les extra-terrestres, l’ascension de la planète Terre, les prophéties de Nostradamus, les civilisations disparues, le Savoir perdu des Anciens, etc. Dolores Cannon continua ses recherches via l’hypnose à son cabinet, tout en tenant des conférences et en enseignant sa méthode à travers le monde jusqu’à sa disparition en 2014, à 83 ans. En décembre 2011, Lilou Macé l’interviewe pour la seconde fois, après la sortie très rapprochée des livres « Les 3 Vagues de Volontaires et la Nouvelle Terre » et « Convoluted Universe IV’.

Si vous voulez poursuivre par la lecture de ses ouvrages, voici deux vidéos qui peuvent vous aider à faire votre choix parmi les livres traduits en français et les thèmes abordés.

Celle-ci a déjà trois ans, la bonne nouvelle étant que depuis, les traductions des  » Les Arcanes de l’Univers  » Tome 3 et 4 sont à ce jour disponibles en français.

Malou Panchêvre est traductrice professionnelle et directrice des éditions BeLight. Elle répond à l’invitation de Virginie Lafon.

Et celle-ci, datant de 2019 également, où Virginie Lafon présente les livres traduits en français, l’ordre de lecture à suivre selon les besoins ou les curiosités de chacun.

 Les livres de Dolores Cannon, leur traduction, l’ordre de lecture, les trouver.

Je vous partage quelques couvertures dont les résumés vous donne une idée de la diversité et de la complexité des découvertes abordées, qui sont chaque fois confirmées par le temps, par les expériences croisées, vérifiées, vécues.

Les Trois vagues de volontaires et la nouvelle Terre

EAN 9791094653395 – Par Dolores Cannon – Nombre de pages : 600 Couverture : souple – carte couchée, Format : 14.8x21cm, Couleur : noir et blanc, Type papier : offset Pelliculage : mat Date de publication :15/10/2016 Livre de type : Papier
Dolores Cannon pratique l’hypnothérapie et la régression dans les vies passées, spécialisée dans la découverte et la reconquête d’un «Savoir Perdu». Elle s’est intéressée à l’hypnose dès les années 1960 et spécialisée dans la thérapie de régression depuis 1979. Elle a développé sa propre méthode (QHHT) ou Quantum Healing Hypnose Technique.
Cette femme d’un marin de la Navy retraité, habitant de Huntsville en Arizona avait presque 50 ans quand elle a commencé à pratiquer à rechercher dans la vie présente et dans les vies passées les causes des problèmes de santé de ses clients. Ses résultats ont été pour le moins spectaculaires, car dans de nombreux cas, on peut tout simplement parler de guérisons instantanées, voire miraculeuses grâce à l’intervention de ce qu’elle appelle le « Subconscient », que je préfère pour ma part nommer la Supraconscience.
Dolores Cannon a écrit 18 livres (+ 1 sorti à titre posthume en mars 2015) sur ses recherches concernant l’hypnose et les cas de contact ou d’abduction par des extraterrestres (The Custodians). Ses livres ont été traduits dans plus de 20 langues (mais pas en français jusque là !). Elle a fondé sa propre maison d’édition: Ozark Mountain Publishing, en 1992.
Dans ce livre, elle propose une explication au phénomène relativement récent des nouvelles âmes incarnées sur Terre, très avancées spirituellement et qui ont beaucoup de mal à trouver leurs marques dans notre densité si lourde de la terre. Ce sont tous des volontaires, en mission de sauvetage de la terre, afin d’aider à faire augmenter les vibrations et la fréquence de la terre pour lui permettre d’accéder à une nouvelle dimension.
Nombreux sont ses ‘clients’ comme elle les appelle qui lui ont raconté à quoi ressemblerait ce passage, ce qui arriverait et comment cela serait perçu par les différentes populations terrestres. L’intervention du SC, qui est le nom donné par Dolores Cannon au Moi Supérieur qui est appelé à s’exprimer directement selon la méthode qu’elle a développée au fil du temps, vient toujours apporter de précieux renseignements, non seulement au client, mais à tous ceux qui liront les ouvrages compilés par Dolores Cannon à partir de ses séances.
Aujourd’hui, sa fille Julia a repris le flambeau.

Les Jardiniers de la Terre

Après la traduction du livre « Les Trois Vagues de Volontaires et la nouvelle Terre », (voir plus d’infos) Be Light Éditions a renouvelé l’expérience cette année et publie un deuxième livre de Dolores Cannon « Les Jardiniers de la Terre ».
Paru chez Ozark Mountain en 1993 pour la première fois sous son titre original « Keepers of the Garden« , ce nouvel opus nous ramène donc en arrière dans le temps.
Cependant ce choix est parfaitement logique et viendra compléter à merveille les informations, voire enseignements transmis à l’ensemble de l’Humanité de la Terre à travers un sujet, Phil, plongé en transe hypnotique.
Guidé par Dolores Cannon, Phil, jeune homme timide et assez mal dans sa peau, va explorer des mondes inconnus, aiguisant la curiosité insatiable de son hypnopraticienne et la nôtre. Il va se révéler comme un sujet exceptionnel et sera l’auteur de nombreuses « premières fois » dans la carrière de Dolores Cannon. Phil est un primo-incarné (né sur Terre pour une première expérience) et va également lui expliquer le phénomène dit de « l’imprégnation » (souvenirs créés à partir de l’expérience d’autres personnes ayant vécu sur Terre).
Phil va même servir de sujet lors de séances de groupes où de précieuses informations sur les origines de la vie sur Terre seront données alors que d’autres seront réservées pour les séances privées.
Plusieurs années après leurs séances hebdomadaires à explorer des vies passées sur d’autres planètes, Phil va recontacter Dolores. Entre temps, cette dernière s’est lancée dans la recherche sur le phénomène des OVNIs, des abductions et des récits faits par les expérienceurs (personnes ayant vécu un contact avec les extra-terrestres). Phil, ayant lui-même de vagues souvenirs remontant à sa conscience, va demander à Dolores Cannon de remonter jusque dans son enfance cette fois-ci à la recherche d’événements réels qui se sont déroulés et qui ont été occultés par son conscient, remplacé par un souvenir apparent.
Vivez cette passionnante exploration avec Phil et Dolores Cannon dans ce livre de 400 pages (bien remplies) contenant des dessins de la main de Phil qui nous éclairent un peu sur certaines des choses qu’il décrit dans ses transes hypnotiques.

Conversations avec des Esprits entre 2 Vies

Que se passe-t-il au moment de la mort ?
Notre personnalité survit-elle après la mort ?
Où allons-nous par la suite ?
Telles sont les éternelles questions que nous nous posons.
Dolores Cannon a collecté des informations sur l’expérience de la mort pendant quarante-cinq années de pratique de la recherche par l’hypnose et la thérapie des vies antérieures. Tandis qu’ils revivaient des expériences de vies passées, des centaines de sujets ont fait part des mêmes souvenirs au moment de vivre leur mort, l’arrivée dans l’au-delà et leur renaissance.
Vivez les séances telles qu’elles se sont déroulées et qui ont été enregistrées et dictées mot pour mot. Les sujets révèlent des enseignements très édifiants cachés dans le subconscient de toute l’humanité.
Cet ouvrage explore :
– L’expérience de la mort
– Les différents niveaux d’existence dans le royaume spirituel
– Les guides et les anges gardiens
– Le paradis et l’enfer existent-ils ?
– Fantômes et poltergeists
– La planification de notre vie actuelle et les relations karmiques précédant la naissance
– Considérations sur Dieu et le diable
– La signification des « mauvaises » vies
– Les différents Conseils et leur influence sur l’humanité et l’univers

Les Arcanes de l’Univers

1er volume d’une série de 5 ouvrages. Titre original « The Convoluted Universe ». Traduit en français – 732 pages – Broché- EAN 9791094653432- Livre papier – Date de parution: 13/06/2019 Prévente
Dans la série « Convoluted Universe », qui parait sous le titre français de « Les Arcanes de l’Univers », Dolores Cannon fidèle à elle-même poursuit inlassablement sa quête de la vérité sur des sujets qui restent des mystères ou des mythes à notre époque. Les divers sujets sous hypnose vont lui fournir de précieuses informations reçue de diverses sources où la conscience est élargie, comme dans la « salle de la tapisserie » ou encore sur la planète des Trois Pics, chère à Phil etc.
Ce premier tome se veut comme une compilation d’informations sortant des thèmes des livres précédents et plus ou moins inclassifiables. Cependant, nous y retrouvons également des suppléments d’informations déjà données mais reçues plus tard par rapport au livre « Les Gardiens » notamment, d’où certaines séquences avaient été omises, car jugées trop lointaines du thème initial.
Ce livre nous entraine non seulement là où s’arrête le temps, mais aussi où s’arrête notre compréhension de ces sujets si vastes et si déroutants pour notre cerveau d’humain. Il contient des notions abordées par la physique quantique et essaie, en termes vulgarisés, de nous transmettre cette vaste connaissance du fonctionnement de l’univers, de l’espace-temps, de notre esprit humain quand il existe dans sa plénitude, c’est-à-dire au-delà de notre incarnation physique.
Dolores Cannon dépasse largement le cadre de l’hypnose régressive quantique, et nous démontre dans chacun de ses ouvrages, qu’il est possible d’obtenir des réponses qui se corroborent et se complètent sans jamais se contredire. C’est une invitation à élargir nos points de vue et à remettre en question nos systèmes de croyance.

Les Arcanes de l’Univers – Tome II

Pour ceux qui ont aimé les défis présentés dans le Tome I de cette série, nous présentons le Tome II.
Bouclez vos ceintures et préparez-vous pour un autre tour de montagnes russes où les loopings nous entraineront vers de nouveaux concepts qui peuvent étendre ou menacer vos systèmes de croyances.
Dolores Cannon continue à révéler des thèmes métaphysiques complexes, nécessitant de poursuivre cette série.
Dans ce livre sont développés les sujets suivants :
Le langage symbolique universel
Les fragments et facettes de l’âme
Les villes souterraines secrètes
Les êtres d’énergie et les êtres créateurs
Les portails temporels pour voyager entre les dimensions
La vie sur d’autres planètes
Les caractéristiques de la nouvelle Terre
L’élévation des vibrations et des fréquences pour passer à la nouvelle Terre

Les Arcanes de l’Univers – Tome III

Suite de la série « Les Arcanes de l’Univers ». 39 chapitres remplis de nouveaux concepts, de compléments d’informations sur les concepts précédemment abordés. Le voyage dans le temps, les galaxies et les mondes parallèles se poursuit avec le partage de ces nouvelles séances d’hypnose organisées sur plusieurs années par Dolores Cannon. EAN : 9791094653715
REJOIGNONS DOLORES CANNON ET PARTONS EXPLORER L’UNIVERS !
Joignez-vous à nous dans un voyage à travers le temps et l’espace dans le monde de l’étrange, de l’extraordinaire et de l’insondable avec la suite de la série écrite par Dolores Cannon « Les Arcanes de l’Univers ». Laissez vos croyances en suspens tandis que vous explorerez des mondes et des dimensions où vos rêves deviennent réalité et où votre réalité n’est qu’un rêve. Ouvrez votre esprit à une myriade de possibilités qui n’existaient à présent que dans votre imagination. Vous y trouverez d’autres concepts défiants votre raison pour vous qui avez l’esprit ouvert et une insatiable curiosité.
Thèmes abordés dans ce livre:
Autres vies en tant qu’animal, de plantes et dans des corps extraterrestres étranges.
Tout est vivant. Tout possède une conscience.
L’aide apportée par des êtres venus de loin dans la galaxie.
Qu’est-ce que dieu? La vraie nature de dieu et de la source, qui est l’origine de tout et vers laquelle tous devront retourner.
Des vies en tant que créateurs d’univers, de la terre et de tout ce qui s’y trouve.
Différentes lois de la création et de la physique qui gouvernent l’univers.
La nouvelle terre et les effets sur nos corps.
Qui restera en arrière quand la terre ira dans la prochaine dimension?
Une alternative totalement inédite aux walkins.
La solution finale, une énergie qui peut détruire le monde si nécessaire.

Les Arcanes de l’Univers, tome IV

Suite de la série « Les Arcanes de l’Univers ». 41 chapitres remplis de nouveaux concepts, de compléments d’informations sur les concepts précédemment abordés. Ce tome aborde également des concepts sur l’ADN, l’évolution de l’humanité, l’entre-deux-vies, les « Figurants » ou Personnages d’arrière-plan.
Les thèmes abordés concernent:
L’au-delà: là où nous allons après notre « mort ».
Les revues de vies: passées, présentes et futures en même temps.
Le changement d’ADN et la Couleur de l’ADN.
Le rôle du HIV/sida dans l’élévation de la conscience.
L’atténuation du voile séparant les dimensions qui nous permet de « voir » et d’aider à la manifestation de nos capacités psychiques.
L’activation d’une nouvelle énergie puissante qui doit servir à cette époque de transformation.
La réunification de tous les fragments de l’âme.
Le concept inhabituel des Personnages d’arrière-plan.

Les Gardiens, Comprendre la présence des extraterrestres au delà des abductions

Tout ce que nous savions jusqu’ici des abductions et des observations d’ovnis ne représentait que la pointe de l’iceberg. Les travaux de Dolores Cannon dans le champ de l’hypnose régressive nous permettent maintenant une étude approfondie de ces phénomènes et de comprendre beaucoup mieux les raisons de la présence extraterrestre sur Terre. Le tout est ici minutieusement expliqué. En fouillant des domaines à ce jour inexplorés par les autres enquêteurs, elle a rendu l’incroyable crédible et compréhensible. Cette étude de cas étalée sur plus de dix ans porte sur des sujets tels que : les occurrences de temps manquant ; les vaisseaux spatiaux en provenance d’autres dimensions et d’autres plans d’existence ; la collaboration et les trocs entre les extraterrestres et le gouvernement…

Sur le site de Virginie Lafon, déjà citée plus haut et qui pratique l’hypnose selon la méthode de Dolores Cannon, vous pouvez lire des extraits d’autres livres, comme  » Cinq vies en mémoire: la découverte des vies antérieures.  » pour vous familiariser avec la méthode développée au fil des séances de régression. https://virginielafon.com/viesanterieures-hypnose/

Je vous recommande ce site pour commander les livres à moindre frais: https://www.decitre.fr/rechercher/result?q=Dolores+Cannon

Bon voyage !

Un avenir radieux, décrit en 1880

 » – Mais comment pouviez-vous supporter une organisation si défectueuse, dont les inconvénients sautaient aux yeux ?

C’était comme l’ensemble de notre organisation sociale: nous en connaissions les défauts aussi bien que vous, mais nous n’apercevions pas les remèdes. « 

C’est l’un des nombreux échanges de ce roman classé SF « Cent ans après ou l’an 2000 », construit principalement sous forme de dialogue. J’ai été impressionnée par l’actualité du propos, par l’anticipation de l’auteur et par la crédibilité d’un futur proche tellement plus souhaitable tel qu’il le détaille au fil des pages.

Vous pouvez imaginer un monde sans riches, sans pauvres, sans chômage, sans violence, sans armée militaire, sans prison, sans argent, sans religions ?

Si nous avons été capables du pire, nous, les humains, pourquoi ne serions-nous pas capables de construire le meilleur pour la vie de chacun ?

Une réplique (page 121) l’évoque clairement:  » Il est plus facile de faire les choses bien que mal. « 

Et pourquoi pas, après tout, nous ne l’avons pas encore essayé ce système.

Tout le monde est instruit, chacun parle la langue de son pays et la langue universelle. Chacun a un accès égal à la culture, aux études, aux biens nécessaires selon les envies personnelles.

La vérité, la bienveillance, le respect, les capacités et le rythme de chacun sont la norme. La voix et le désir de chacun ont la même valeur.

La seule armée existante est une armée industrielle. Rien n’est privé, tout est public, pour le profit de tous. Le président ne peut être élu qu’après l’âge de quarante-cinq ans, soit l’âge de la retraite. Il ne peut être élu qu’au mérite après avoir fait ses preuves dans toutes les tâches et être sorti du rang, élevé par des épreuves variées et difficiles.

Seul un membre de l’armée industrielle peut devenir président, ce qui est donc impossible à tous les membres de professions libérales dont les métiers sont à la charge de la vie de la collectivité. Celui qui voudra étudier la médecine devra démontrer ses compétences, ses prédispositions avant d’être autoriser à s’exercer sur un corps.

Il n’y a personne à corrompre. Les talents produits par ce changement de fonctionnement des mentalités et des pratiques sont très nombreux et en libre concurrence.

Il est amusant de voir des germes d’idées du dix-neuvième siècle devenues la norme au vingtième. Je trouve fascinant d’observer le temps qu’il faut, le nombre d’années et le nombre de cerveaux prolifiques qui véhiculent des idées avant que celles-ci ne deviennent réalité.

Cet auteur, Edward Bellamy était de santé fragile et n’a vécu que quarante-huit ans (comme Balzac !). Je suis impressionnée par la qualité des œuvres qu’ils nous ont laissé en si peu de temps et heureuse qu’elles nous soient accessibles.

Edward Bellamy a connu la gloire avec ce livre, qui n’était pas son premier roman.

Julian West, un jeune Bostonien aisé, né en 1857 et contemporain de l’auteur, se trouve mystérieusement projeté en l’an 2000, passant d’un monde d’injustices et de pauvreté noire à une société où règne l’harmonie, la justice et la prospérité. Sous l’aimable férule du Dr Leete, de sa femme et de sa fille Édith, il découvre ce nouveau monde, ne manquant pas de faire de tristes comparaisons avec son époque d’origine. Dans cette nouvelle société, le problème ouvrier a disparu quand la nation a rendu obligatoire le travail — réparti équitablement — de 21 à 45 ans, avec pour unique employeur l’État : ainsi est constituée « l’armée industrielle ». Chaque citoyen voit son temps de travail aménagé selon la pénibilité de sa tâche, librement choisie (excepté lors des premières années). – La bibliographie de l’auteur- Ses principales œuvres.

Ce succès l’a amené à faire de la politique pendant une dizaine d’années, avant d’écrire une suite « Egalité » dont je vous parle aussi, car j’ai tant aimé l’immersion dans cette projection, que celui-ci apporte le complément d’explications nécessaires à la compréhension des inconvénients destructeurs du capitalisme.

J’aime beaucoup la présentation de ce livre, sa qualité de papier et ses bas de pages originaux.

Auteur en 1888 de Dans cent ans ou l’an 2000 qui connut un succès mondial et de multiples éditions en France à partir de 1891, Edward Bellamy propose une suite de ce classique de l’anticipation utopique avec Égalité (Equality). De ce second roman, seule « La parabole du réservoir d’eau » a largement été diffusée dans la presse libertaire et socialiste. Mais bien d’autres aspects du texte sont importants : Bellamy place les femmes à égalité avec les hommes (éducation, mariage, vie professionnelle, revenus, vêtements…), se positionne comme auteur précurseur de l’économie distributive (revenus annuels non capitalisables, propriété d’usage…), questionne la défense de l’environnement, la protection des animaux, l’impact des activités humaines sur la Terre, ainsi que l’unité de l’humanité (chaque habitant parle sa langue maternelle et la langue universelle). Il ne néglige pas non plus les progrès techniques et l’on voit apparaître l’électroscope, les disques phonographiques, les voitures à moteur et les véhicules aériens… Il invente également — il écrit ces lignes en 1897 — une « carte de crédit » qui permet aux citoyens du XXe siècle de régler toutes leurs dépenses.
Pour la première fois, ce texte majeur de la littérature d’anticipation utopique est disponible en français.
Traduction de Paul Zimmermann, revue, complétée et modernisée par Philippe Éthuin.


La retraite à quarante-cinq ans. Le capital est public, au profit de tous !

Présenté sous forme de dialogues, comme le précédent en moins romancé; plus technique, il met en évidence les incohérences de notre système.

L’intérêt de ce livre, c’est la juxtaposition entre les causes et les conséquences d’un monde inhumain et esclavagiste (le nôtre) face aux compréhensions, avec une analyse à posteriori, à l’aide des livres d’histoire et du héros de cette époque, face à l’évidence du bénéfice d’un monde sain et bienveillant pour tous et toutes choses que ce dernier peut constater autour de lui.

Le bien public est le bien de tous; les bénéfices sont profitables au service de tous et de la beauté des édifices communs.

Jamais personne ne vit avec l’angoisse du lendemain (comment gagner sa vie, manger, dormir).

Les esprits n’ont pas été déformés par les mensonges, la corruption, l’incompétence, l’assurance néfaste des ignorants, la violence, etc.

Plus aucune guerre, ce fut le triomphe des forces morales. Car contre qui se battre alors que le système mourait par le haut ?

C’était la mort du Dieu argent, du vice, de la fausse gloire. Un nouvel ordre social.

Vous pouvez y voir une ressemblance avec notre actualité.

Trump L’art de la négociation

Je voulais en savoir plus sur cet homme tant raillé et méprisé. Pour me faire ma propre opinion, j’ai décidé de lire son livre et de vous partager mes notes et remarques.

  p 61. “ Plus que toute autre chose, je pense que le sens des affaires est inné. Vous l’avez dans vos gènes ou pas. Je dis ça sans prétention. Ca n’a rien à voir avec l’intelligence. Il faut tout de même ne pas être totalement idiot, mais l’essentiel reste toujours l’instinct. On peut choisir le plus brillant élève de Wharton, celui qui a les meilleures notes et le QI le plus élevé. S’il n’a pas l’instinct, il ne fera jamais un bon homme d’affaires.

  De plus, beaucoup de personnes ont les capacités nécessaires mais n’en profiteront jamais, soit qu’il leur manque le courage de s’en servir, soit qu’ils n’aient pas la chance de découvrir leur potentiel.

  Je n’ai pas regretté, au contraire, j’ai adoré le contenu de ce livre et ce que cela révèle du personnage aujourd’hui, dans ses actes et ses paroles. 

 Son histoire à travers certaines de ses plus importantes réalisations illustre magistralement l’originalité dont il fait preuve, la force mentale dont il ne manque pas.

  Il voit grand : “ Beaucoup voit petit parce qu’ils ont peur du succès, peur de prendre des décisions, peur de gagner.

  J’ai beaucoup aimé (p 67) la superbe description qu’il fait de son comportement pour suivre son instinct. Il fait ses propres recherches, interrogations dans l’ambiance de la vie réelle plutôt qu’auprès d’experts. Il questionne les gens jusqu’à se faire sa propre opinion (chauffeur de taxi, commerçants, habitants, etc.).  Alors seulement, il prend sa décision.

  Il explique (p 72) comment la critique lui est profitable. Il s’est toujours comporté un peu “ différemment “ et ce sont les journalistes qui veulent parler de lui. Cette fois-ci, la critique lui aura permis de s’épargner une page de publicité dans ce même journal, au prix de quarante mille dollars ! 

  Il rend coup pour coup; ne commence jamais le premier mais ne laisse rien passer; il évoque les “ minables “ qui l’attaquent au lieu de créer leurs propres projets.

  Il respecte les délais, ne trompe pas les gens, seul moyen d’établir la confiance. 

  A ce stade (p 76), il évoque Jimmy Carter (qui vient lui demander une somme exorbitante), son courage, son sang-froid et son aplomb pour demander quelque chose d’extraordinaire, ce qui lui a permis d’être élu, mais pas d’assumer la charge. Il évoque aussi Ronald Reagan, charmeur et efficace à envoûter le peuple américain, jusqu’à se demander , sept ans plus tard, s’il y a bien quelqu’un derrière ce sourire.

  Il se fait plaisir. Il aime le travail, les défis.

  Dans ce chapitre (p 80) où il nous parle aussi de son adolescence, il nous confie avoir appris à réfléchir pendant ses années en collège militaire, où ses poings ne lui permettaient pas de faire le poids.

  Il présente le parcours de son père auprès de qui il a appris à travailler étant enfant. C’est passionnant pour encore mieux avoir confiance en lui, si c’était nécessaire. Il a grandi dans une famille soudée, dont le père a commencé sa vie professionnel à treize ans comme ouvrier et en suivant des cours du soir pour s’instruire. Quand Donald Trump était enfant, son père avait réussi à s’élever socialement, mais quand on sait ce que c’est de manquer d’argent, on en connaît d’autant mieux la valeur. Et le fils, qui accompagnait son père dans ses démarches professionnelles, a vite su qu’il viserait plus grand encore.

  La Trump Tower

  p 171. Je ris en imaginant la scène, quand, avec son architecte, il présente la maquette d’un immeuble basique et réglementaire, donc horrible, pour réussir à faire valider l’originalité, la beauté, les tailles démesurées pour lesquelles de nouvelles règles doivent être autorisées pour valider le projet.

Je ne suis pas certain qu’ils nous aient crus capables de construire ce genre d’immeuble, mais ils n’avaient aucun moyen d’être sûrs du contraire.

  p175. “ La personne chargée de superviser les travaux, Barbara Res, était la première femme responsable de la réalisation d’un gratte-ciel à New York. Elle avait Trente-trois ans à l’époque (oct 1980). Je l’avais connue lorsqu’elle avait travaillé pour HRH sur le Commodore (un de ses précédents ouvrages), et j’avais apprécié, lors des réunions de chantier, la façon dont elle ne se laissait pas marcher sur les pieds par les contremaîtres. Elle était deux fois plus petite que la plupart d’entre-eux, mais elle n’avait pas peur de leur rentrer dedans lorsque c’était nécessaire. Et elle arrivait toujours à obtenir ce qu’elle voulait.

C’est curieux, ma mère a été une femme au foyer toute sa vie, or j’ai souvent engagé des femmes pour des fonctions importantes. Elles ont d’ailleurs toujours été plus qu’à la hauteur. Généralement, en fait, elles sont beaucoup plus efficaces que les hommes qui les entourent.

Alors, vous pensez vraiment qu’il est misogyne Donald Trump ? 

  p179. Incroyable ce choix de marbre pour le hall de la Trump Tower ! Choisi par eux-mêmes (lui, sa femme, son architecte), morceau par morceau, l’équivalent du sommet d’une montagne, directement à la carrière en éliminant tous les blocs tâchés. Un résultat époustouflant (marbre Breccia perniche, rose, beige, saumon).

  p180. Une magistrale description des détails du hall de la Trump Tower (l’Atrium) !

Il reconnaît même qu’il doit à la commission d’urbanisme d’avoir une si belle entrée, par sa largeur de neuf mètres au lieu des quatre mètres cinquante réglementaires (donc perte de surface commerciale), mais pour un rendu final magnifique.

Un casino sur la promenade

  Son premier casino à Atlantic City, toutes les subtilités dans l’art d’observer, d’innover, de jongler, de jouer, de bluffer, d’agir vite, de respecter des délais annoncés, de respecter une parole donnée.

   Son association avec Holiday Inn jusqu’à la rupture, l’achat/revente d’actions de la société. Encore une victoire silencieuse et surtout, “ une vision édifiante de la gestion d’un grand groupe aux Etats-Unis.

Et comment il a obtenu sa licence pour le casino !

La bataille pour le Hilton

  Description de ce qu’il ne faut pas faire, quand on est trop sûr de soi (Baron Hilton et sa licence de casino refusée alors qu’il la croyait acquise).

  Savoir être agressif parfois mais savoir être patient en d’autres circonstances (ici quand Baron Hilton lui raconte ses “malheurs”, quand lui écoute, intéressé pour lui racheter son hôtel casino d’Atlantic City vue la situation présentée.

  Une aventure rondement menée, en ne “ faisant presque rien “ d’autre que suivre son intuition, sans même que c’eût été une idée à lui au départ, pour un résultat positif (malgré le procès final, la parole rompue de Biron Hilton (en mode faux cul)).

L’épreuve de force de Central Park South

  L’incroyable bénéfice financier et esthétique, malgré le combat avec les locataires, puis la ville.

Sa mauvaise réputation, déjà, alors qu’elle n’est pas forcément justifiée. Pourtant, il accepte, tolère l’abus des locataires dans l’inversion de l’attaque. Il nous explique aussi le tort fait avec les loyers bloqués. 

La rénovation du Wollman Rink

Six ans et six millions de dollars à la ville de New York, pour une décision (le choix du système de refroidissement de la glace pour la patinoire), quand lui, fixe ce choix sur un coup de téléphone, en dix minutes !

Et ce, après six ans de fermeture de la patinoire pour rénovations et une dépense de douze millions de travaux foireux, et deux cent mille dollars pour une boîte de consultants qui a pris neuf mois au lieu de quatre, pour répondre n’avoir pas trouvé d’où venait le problème, quand Donald Trump, en une seule visite sur place avait compris. 

  Ce chapitre est important pour comprendre le gaspillage de l’argent public, les conséquences de donner le pouvoir à des gens incompétents, le fait qu’il n’y ait pas de responsabilités à assumer par les élus jamais sanctionnés; le choix des entrepreneurs de ces marchés publics, qui font du chantage à la rallonge financière avant de poursuivre un chantier quand personne ne surveille ce chantier.

  Ca en dit long aussi sur Donald Trump, qui a pris à sa charge cette rénovation, parce qu’il voulait que sa fille et tous les New-Yorkais puissent bénéficier de cette patinoire qu’ils contournaient sans pouvoir y accéder. Il a même su la rendre plus rentable que jamais. Le comble, c’est qu’ils sont nombreux à vouloir le voir patiner, pour bien se moquer en le voyant tomber. Heureusement, il n’aime pas patiner.

  Ce livre a été écrit en 1987, Donald Trump avait déjà réalisé bien plus qu’il n’est imaginable. Mais pour ce qui est des valeurs, les siennes sont intactes. Il sait s’entourer des meilleurs, qui à leur tour, déploient tout leur talent pour le profit de tous..

  Je vais terminer par les premiers mot de son premier chapitre.

Je ne fais pas des affaires pour gagner de l’argent. J’en ai suffisamment, bien plus que je ne pourrai jamais en dépenser. Je fais des affaires pour le plaisir. C’est mon art à moi. Certains peignent de merveilleux tableaux, d’autres écrivent de magnifiques poèmes. Moi, je préfère les affaires, surtout les très grosses. C’est ainsi que je trouve mon plaisir.

  La plupart des gens sont surpris par ma façon de travailler. Je suis toujours détendu, je n’ai pas d’attaché-case, j’essaie de ne pas programmer trop de réunions, et je laisse toujours la porte de mon bureau ouverte. On ne peut pas être imaginatif et audacieux si on travaille au sein d’une structure trop lourde. Je préfère aller tous les jours au bureau et voir, au fur et à mesure, comment les choses évoluent. “

Trump Survivre au sommet

 

Pour mieux me forger une opinion sur le phénomène Trump, j’ai lu ce livre “Survivre au sommet”, juste après avoir lu “l’Art de la négociation”, que vous pouvez retrouver ici, dans un autre article.

  Voici mes notes, entre résumés, réflexions personnelles et extraits fidèles d’un livre que j’ai adoré lire, comme le précédent.

Un boulimique de travail qui s’ennuie vite, ne se sent bien que quand il relève plusieurs défis en même temps. “Alors j’éprouve la jubilation que doivent ressentir la plupart des gens lorsqu’ils sont en vacances.” (p18).

 Ch 1 – La roue tourne

 p18 toujours. – “L’important pour moi n’est pas de posséder…mais d’acquérir.”

  p25. Il cite l’exemple de Chris Evert, qui a su dire stop en ayant atteint son but. Elle considéra qu’elle avait “rempli son contrat” en décrochant les titres dont elle rêvait autrefois. Elle a su, avec sagesse et sans regret, se tourner vers de nouveaux défis avec son mari.

Et Trump de dire: “Se fixer sans cesse de nouveaux objectifs: si ce n’est pas la clé du bonheur, alors c’est celle de l’état qui s’en approche le plus.”

  p28/29/30. Il évoque la “chance”, le fait que la vie est toujours pleine de batailles.

Il raconte l’indispensable, savoir bien s’entourer, ses hommes de confiance qui savent écouter, partagent la même philosophie tout en mettant en oeuvre leurs propres qualités.

  10 octobre 1989, trois de ses plus proches et plus fidèles “extraordinaires” collaborateurs meurent dans un accident d’hélicoptère.

  Ch 2 – La loi de la jungle

  Il évoque ce dîner avec Sinatra, qui hurle sur sa femme, insulte toutes les femmes, traite et fait chasser ce couple qui lui demande un autographe dans ce palace à Monte-Carlo où il doit monter deux étages et prendre l’issue de secours : impossible de traverser un hall d’entrée sans être assailli.

  “La rançon de la gloire, une expérience embarrassante mais très édifiante.”

  p52. Avoir de l’instinct, c’est bien, mais la discipline est l’une des règles les plus importantes pour éviter les écueils de la réussite.

  Règle 1- La discipline

  Il a appris la discipline en observant son père. “C’est le secret de la longévité au sommet. Cela signifie travailler tous les jours et remettre sans relâche son ouvrage sur le métier, aller de l’avant et ne jamais laisser l’adversaire deviner vos doutes. De longues vacances, l’alcool, la drogue, autant de choses qui sont néfastes à la discipline parce qu’elles freinent votre élan.”

“Et le mouvement, c’est précisément ce qui vous permet de rester au sommet”.

Règle 2

  Sa deuxième règle d’or: “Etre honnête, même si les gens autour de vous ne le sont pas.”

  Il est une personne d’ordre, élevé dans le respect des lois.

  Il est très attaché à sa réputation.

  Il reste toujours extraordinairement vigilant.

  Il signe des milliers de chèques personnellement chaque semaine, ce qui engage complètement sa responsabilité, ce qui n’est pas vain au final.

Règle 3 – “Ne pas se croire assez malin pour tout faire soi-même

  p54. Il s’entoure de gens capables et s’offre le luxe de leur faire confiance. Par “capables”, il entend “qui ont du caractère et de la classe”.

Règle 4 – Même au risque de perdre du temps, rester disponible

  Il accorde une importance, une attention à tous les courriers et offres qu’il reçoit. Il respecte et considère l’intérêt à apporter en réponse, avec le soutien de l’incroyable travail de sa secrétaire de direction, qui accomplit sa tâche avec excellence.

Règle 5 – Ne jamais s’éloigner trop longtemps

  Surpris et ravi d’être aussi bien accueilli au Brésil, tout comme son premier livre (Trump par Trump) y avait été un best seller. Mais arrivé le vendredi, il était de nouveau à son bureau dès le lundi matin.

Règle 6 – Avoir de la souplesse

  “…L’organisation d’un emploi du temps est sans doute à elle seule un art mineur.

  “Cela peut paraître simple, mais m’assurer que je contrôle ma journée et non le contraire est pour moi le meilleur moyen de ne pas être submergé de travail.”

Ch 3 – Un contrat résilié

p59. La phrase qui me marque alors qu’il évoque son divorce, c’est celle où il répond à sa propre question: 

– “Pourquoi suis-je resté si longtemps alors que notre mariage prenait l’eau?

–  C’est une bonne question, car il n’est pas dans mes habitudes de laisser pourrir une situation. Mon mariage semblait être le seul domaine où j’étais prêt à ne pas exiger la perfection.”

  Les journaux ont fait les choux gras de cette séparation, alors que Nelson Mandela sortait de 27 ans d’emprisonnement et l’Allemagne se réunifiait…”Ridicule et malsain”

p67. “Nous avions des conceptions diamétralement opposées de ce que signifiait, dans notre vie quotidienne, la richesse et la réussite.”

p68. “Ivana rêvait d’appartenir à l’élite et à un train de vie mondain, tout ce qu’il déteste dans ce monde rempli d’hypocrisie, de gens sans intérêt dont le seul mérite est d’avoir hérité de la fortune d’un autre.Ce que j’appelle le Club de la Chance du Sperme.”

Ch 4 Journal de bord d’un patron

  p76. Il est touchant quand il parle de sa relation avec son père, avec qui il échange au moins une dizaine de fois par semaine: “S’il y a une chose en lui qui m’aiguillonne, c’est l’extraordinaire confiance qu’il me voue et dont je m’efforce constamment d’être digne.”

  p75. Un moment très drôle, où, en rendant service à un brillant procureur, il se sert de lui pour “pimenter” la chose et créer des sueurs froides à l’un de ses amis dont la relation est nourrie par leur rivalité.

  p86. Alors qu’il regagne son bureau à pied et qu’il envisageait d’appeler ce livre “Haro sur les gagnants”, il se rend compte de la différence de comportement entre les gens qu’il fréquente au quotidien pour ses affaires et les gens du peuple, qui, eux, le salut amicalement en le croisant: “Ceci m’a convaincu que l’homme de la rue est souvent bien plus équilibré que les riches qui les regardent du haut de leurs gratte-ciel.

Tout le monde ne crie pas haro sur les gagnants”.

  p90. L’un de ses entrepreneurs en bâtiment l’appelle pour lui annoncer fièrement avoir fini les fondations d’un chantier avec deux mois d’avance; il fait non seulement une énorme économie, mais surtout, les nouvelles réglementations, imposées dans l’intervalle, ne pourront plus empêcher la construction de cet immeuble. Avant de raccrocher, il demande à l’homme quelle voiture sa femme conduit. L’homme répond: -”Une Cadillac, mais je vais devoir la changer parce qu’elle se fait vieille

Alors Trump lui dit : – “Ne vous donnez pas cette peine, Guido. Dites-moi simplement quelle est sa couleur préférée et la Cadillac sera devant chez vous cet après-midi”. Il était 9h30 !

  p92/93. Il évoque le comportement de Richard Nixon, alors qu’ils rentrent ensemble dans l’avion de Trump depuis le Texas jusqu’à New-York, et sa ténacité à ne pas répondre à la journaliste de ABC, amie de Trump. L’ancien président venait de raconter plusieurs heures d’histoires fascinantes sur les coulisses de la politique internationale et la journaliste lui demandait l’autorisation de l’interviewer; ceci en insistant un peu car il ne répondait pas. Et il n’a jamais répondu, feignait l’ignorance.

Ils n’ont su que bien plus tard que Richard Nixon avait un grief contre cette chaîne.

J’ai alors réalisé qu’il s’était comporté d’une manière nixonnienne. Plutôt que de tergiverser ou de refuser, il avait tout bonnement choisi de faire la sourde oreille.

J’ai rencontré de vrais “tueurs” dans les affaires, mais Nixon les ferait tous passer pour des enfants de choeur. Qu’on apprécie ou non le personnage, cet homme est un roc, et quand on sait ce qu’il a enduré et la pente qu’il a dû remonter, il n’en est que plus fascinant.”

  p95. Un exemple, parmi tant d’autres, de sa générosité (à double sens) avec cette femme noire, violée, jetée du toit…, ignorée dans les médias au profit d’un autre drame plus médiatisé. Il intervient pour prendre tous les soins en charge, va la voir à l’hôpital, surprend le chauffeur en lui indiquant la route dans Brooklyn qu’il connaît comme sa poche, et se réjouit que grâce à sa démarche, les médias s’intéressent enfin à ce cas, sans discrimination.

  p96. Il sait que le beau et la vérité finiront par lui sourire, grâce à sa patience, pour son projet de Trump City.

  p98. L’ouragan Hugo dévaste Porto Rico. Alerté par un ami, il met ses contacts et son avion à disposition, plein de vivres, d’eau potable, de générateurs, de vêtements et de matériel de première nécessité.

  p99. Lors d’une séance photos avec trois de ses vice-présidentes, l’occasion de voir écrit dans l’article, que Trump a toujours su confier ses intérêts à des femmes…ce que peu font.

“Je ne suis ni un croisé, ni un adversaire de la cause féminine, mais le sexe de la personne m’est parfaitement indifférent quand j’engage quelqu’un ou que je lui confie une responsabilité.

  p100. Son impressionnante acuité, sa connaissance à la perfection de son métier, jusqu’à voir un décalage de quelques millimètres d’une terrasse (depuis la rue !), lors de la construction d’une de ses tours. Il a fallu sa certitude et son insistance pour que ses responsables constatent, admettent et rectifient pour les balcons suivants, l’écart, aussi minime que réel qu’il était.

  P101/102. Rencontre décevante avec les Rolling Stone, sagouins, dépravés, exigeants…

Mick Jagger me hèle, me tend la main et arbore un faux sourire. Je ne prends pas la peine de m’arrêter”.

  Ch5. Resorts International : Négociations avec Merv Griffin

  Agir, même si on n’est pas sûr.

  p115. “L’esprit de décision motive les troupes”.

  p116. Il connaît bien les entrepreneurs en travaux publics, il a grandi parmi eux auprès de son père qui était promoteur. Ils sont une race à part, fines mouches, souvent plus riches que les financiers…

  Ch6. Grand Hôtel : L’achat du Plaza

  Encore un chapitre où chaque ligne est nécessaire à comprendre la “méthode Trump”, dans sa manière de conduire les affaires, son tempérament pour dormir sur ses deux oreilles, aimer ce qu’il fait en défendant des valeurs autres que financières…

  On peut découvrir qu’il y a, dans ce monde si restreint et plein de préjugés, des gens honnêtes. Il sait de quoi il parle !

Dans un monde où le mensonge et l’amoralité règnent en maître, il est réconfortant de savoir qu’il existe encore des gens aussi honnêtes.”

  En nous racontant ce qu’il découvre en inventoriant le Plazza qu’il vient d’acquérir, on remarque son goût de l’histoire du lieu, du gâchis des “économies de bouts de chandelles” qui font perdre gros, tant en beauté, en qualité, en surface qu’en bénéfices sur le long terme.

  p142/143. Il réhabilite notamment de belles horloges pour une seconde vie sur chaque cheminée de chaque chambre de l’hôtel.

  Les archives lui permettent des découvertes, des idées, des aménagements entre ancien et nouveau.

  Cette publicité d’époque, qui promeut le travail de carrelage de l’entrée, l’amène à soulever la moquette. Il découvre la superbe mosaïque, note le nom de la compagnie, se retrouve au téléphone avec le petit-fils qui fera, à son tour, la remise en état et en éclat de ce hall.

  Il voulait faire de ce Plazza une oeuvre d’art.

  Le Plazza, reconnu plus bel hôtel du monde !

Ch7. Une opération de Haut Vol : L’affaire Shuttle Airlines

  p149. Ce chapitre est éclairant sur la capacité nécessaire à supporter les coups, les contre-coups, les bluffs, les épreuves, les failles, les aléas, la justice, les caractères, les tensions… Savoir rebondir ou se taire et attendre; ou comment une victoire est d’autant plus glorieuse qu’elle a été difficile à obtenir. Ce qui fut vraiment le cas avec cet aéroport.

  Ch8. Le plus beau bateau du monde : Le Trump Princess

  Un bijou qu’il s’offre parce que l’occasion se présente. Un bijou à la démesure de ce qu’une telle richesse permet.

  Ce que j’aime lire et voir en Trump, c’est son souci du détail, là où “tout le monde” ne verra que l’apparence. Les intentions qu’il évoque aussi sont chaque fois pleines de bon sens et d’originalité.

  Le travail, le sérieux en terme de qualité, de goût, de propreté.

  Le lieu choisi pour la rénovation (la Hollande), le lieu qu’il destine à son Trump Princess pour New York, pour ses riches clients de son casino situé en face.

  “Mais malgré le plaisir que j’en tire aujourd’hui, et quel que soit son effet sur les clients de mon casino, j’abandonne la course à qui aura le plus grand bateau. 

Au moment où j’écris ces lignes, le Trump Princess est en vente. Je n’en ai plus besoin, je n’en veux plus et, franchement, je préfère dépenser mon argent ailleurs.

Il est amusant de voir comme ce bateau semblait plus approprié à ma vie passée qu’à mon avenir.”

  Ch9. Bataille sur la promenade : La vie à Atlantic City

  p181. Il semble être le seul à ne pas se contenter de voir le délabrement d’Atlantic City comme une fatalité.

  Il souhaite que cette ville soit attrayante toute l’année. Il a plein d’idées pour cela, encore faut-il avoir des gens intelligents et motivés à la gestion de la ville pour élargir à l’ensemble de la ville, les transformations nécessaires à un accueil, un environnement agréable toute l’année, pas seulement en période estivale.

  Son indignation est d’autant plus légitime, qu’en tant que propriétaire d’un casino, il verse des sommes faramineuses à un fond obligatoire, prétendument destinées à être réinvesties dans la ville, ce qui n’est que rarement le cas, et de manière mal gérée.

  Ch10. Playboy et Penthouse : Les deux font la paire

  p191. Deux négociations très alambiquées, avec des situations et des personnages hauts en couleur, dont il est difficile d’extraire un morceau de l’histoire sans lui retirer l’essentiel instructif. (Le rageux qui devait gagner une fortune en gérant la faillite qui lui passe sous le nez et l’hystérique Léona, genre meilleure ennemie, sans raison valable).

  Deux victoires de l’art de la négociation…

  Ch11. Mike Tyson et moi

  Un chapitre très intéressant pour comprendre ou se méfier de l’image d’une personnalité à travers les médias. Trump observe Mike, voit qui il est en vrai sur le terrain et dans la vie privée. Mais aussi, l’importance de l’image que l’on véhicule, la maîtrise qu’il faut sans cesse maintenir pour ne jamais laisser entrevoir la moindre faiblesse dont un adversaire pourrait profiter. Ce qui est aussi pertinent pour un boxeur que pour un homme d’affaires.

  Ch12. Réflexion sur la force de caractère

  Il n’est pas, à cette époque, intéressé par la politique pour en faire, mais connaît très bien les rouages et les manques de compétences, courage, capacités, envie de garder, redonner, entretenir la grandeur de l’Amérique. Il connaît les forces et les faiblesses de différents pays qui comptent, ne manque pas d’idées ni de noms de personnes compétentes qu’il cite, pour participer à l’effort de redressement du pays dont la guerre à présent est économique.

  En achevant ce livre, il est facile de se demander à quoi un Donald Trump peut bien encore rêver après avoir relevé autant de défis, gagné autant de batailles, mené à bien tant d’édifices hors normes.

  Je me reconnais dans ses mots et son comportement, notamment quand il dit: “J’admire les gens fermes comme d’autres les athlètes ou les acteurs -c’est-à-dire- que je ne leur retire pas mon admiration lorsqu’ils sont impopulaires ou que la roue tourne”.

  Sa définition de la force de caractère que j’aime énormément (p223): 

La force de caractère est la fierté, l’enthousiasme, l’engagement de soi, et le courage de pousser jusqu’au bout ses rêves et ses convictions, même lorsqu’ils sont dénigrés ou contrariés. C’est résoudre les problèmes plutôt que de s’y dérober. C’est épanouir pleinement sa personnalité, même quand la société veut imposer un autre modèle. C’est aussi faire taire ses désirs si, pour une raison ou une autre, ils vont à l’encontre du bon sens.”

  p239. Il savait déjà, parce qu’il ne s’est jamais coupé de la base: 

J’ai l’impression que tous, en Amérique, sont écoeurés par le peu de progrès réalisés dans ce domaine (économique). Ils veulent de l’action. Et pourtant, nos hommes politiques semblent craindre qu’une prise de position trop tranchée puisse nuire à la suite de leur carrière.”

  p239/240. Il dénonce également ce système (Médiatique/politique) qui défend plutôt les voleurs et les violeurs comme étant des victimes, plutôt que leurs crimes sordides. 

  A l’occasion de cette agression dont il est question dans le livre, Trump a acheté une page entière du New York Times pour faire savoir son opinion. Pour exprimer, entre autre, ceci:

Ceux qui ont agressé cette jeune femme, et qui riaient encore lors de leur arrestation, n’étaient à mon avis qu’à un degré des bêtes sauvages. Si par malheur la femme avait succombé à ses blessures, ils auraient mérité d’être exécutés pour leur crime.”

  Beaucoup le félicitèrent de sa prise de position et l’assurèrent de leur soutien, parmi lesquels de nombreux politiciens… Seulement voilà, le sujet est très épineux pour des politiciens qui ont le pouvoir de décision, mais pas le courage d’assumer un sujet aussi brûlant que la peine de mort.

  Depuis la parution de l’annonce, Donald Trump a reçu plus de quinze mille lettres de soutien pour sa prise de position en faveur de la peine capitale.

  p244/245. Je termine par ses derniers mots dans ce livre, alors qu’il revient sur le développement qu’il a exprimé de son attachement au travail dans son précédent ouvrage.

Je crois à l’intelligence et non à la présomption. Je n’ai aucune estime pour les tricheurs et les truqueurs. Je réserve mon admiration à ceux qui ont accompli de grandes choses et qui se sont surpassés pour elles.

  Je suis un perpétuel insatisfait – ce qui est ma manière de dire qu’il y a une myriade de projets qui me trottent dans la tête.

  Certains affirment que je ne peux continuer ainsi éternellement, et prédisent que c’est déjà le début de la fin. Quant à moi, je préfère considérer que ce n’est que la fin du début.”